


Effectuer des trajets en compagnie d’autres personnes, que l’on ne connaît pas forcément, ça vous parle ? Si ce n’est pas le cas, sachez pourtant que le covoiturage a de plus en plus d’adeptes ! Ce mode de transport alternatif relève parfois d’initiatives personnelles, mais il existe de nombreux sites permettant de mettre en contact passagers et conducteurs. Ses avantages sont en tout cas nombreux : pour vous en convaincre, on vous donne 9 raisons évidentes d’y céder !
Que vous soyez conducteur ou passager, vous allez voir vos dépenses fondre comme neige au soleil puisqu’elles vont être divisées entre les différentes personnes présentes dans le véhicule.
Selon une étude conduite par LeasePlan en 2016, posséder une voiture au Grand-Duché coûte chaque mois un peu plus de 500 euros à son propriétaire. Ce montant avoisine 538 euros pour les Belges et 476 euros pour les Français. En roulant à plusieurs, vous allez donc pouvoir couvrir ces frais (essence, péage, usure,…), ou tout du moins une partie d'entre eux.
Bien évidemment, au plus le trajet effectué est important en nombre de kilomètres, au plus vous devrez débourser d’argent si vous souhaitez que l’on vous transporte. En revanche, cela restera beaucoup plus économique que si vous utilisiez un autre moyen de transport. Prenons l’exemple d’un trajet Luxembourg-Paris, que vous réservez au dernier moment. Sur les plateformes de covoiturage, vous pouvez trouver un aller simple pour un montant oscillant entre 25 et 30 euros, tandis qu’un billet de train pris en dernière minute va vous revenir à plus de 100 euros. Vu la différence de prix, votre choix sera vite fait !
Les trajets maison-bureau peuvent aussi faire l’objet de covoiturage, quelques-uns de vos collègues vivent certainnement à proximité de votre domicile. Vous circulez à quatre ? Deux possibilités s’offrent à vous : vous divisez les dépenses en quatre, ou vous pouvez opter pour un principe de roulement. Ainsi, chaque semaine, l’un de vous quatre prend sa voiture pour transporter les autres, et ainsi de suite. Dans ce cas-là, une participation financière n’est pas nécessaire.
Si vous connaissez les personnes avec lesquelles vous vous déplacez, il n’existe à priori aucun risque puisqu’elles vous sont familières, et vous leur faite donc confiance.
En revanche, vous voyagez avec des gens que vous n’avez jamais rencontrés auparavant ? Rassurez-vous, vous ne risquez pas non plus grand-chose, d’autant qu’en amont, avant de vous engager, vous pouvez communiquer avec vos congénères par messages ou téléphone : sans céder à la panique, mieux vaut en effet prendre quelques précautions.
Vous verrez que certains sites et applications fonctionnent avec un système de notation par étoiles, ce qui permet ainsi de consulter les évaluations reçues par les personnes avec lesquelles vous allez passer un bout de temps.
Pour garantir un maximum votre sécurité, et si vous êtes le conducteur, vous pouvez demander à vos passagers de vous présenter leur carte d’identité.
Chaque année, une voiture consomme entre 2 et 3 tonnes de CO2. Pour diminuer cela, il existe une logique implacable : au plus le covoiturage sera ancré dans les habitudes, au plus les routes seront désengorgées, ce qui aura pour effet de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Au Luxembourg, chaque voiture présente sur les routes transporte en moyenne 1.2 passagers. Autant dire que le covoiturage n’est pas encore légion dans le pays. Pour en faire une nation « eco-friendly », et voir la pollution diminuer, il faut donc que les mœurs évoluent.
Dans cette optique, ce mois-ci, une application l’incitant doit voir le jour. Son nom : Copilote, comme l’a indiqué le ministre du Développement durable et des Infrastructures, François Bausch.
Comme annoncé, il ne s’agira pas d’une énième plateforme de covoiturage, mais bien d’un système similaire à Uber. Concrètement, chaque utilisateur sera géocalisé et les conducteurs qui passeront non loin d’eux et qui disposeront de place dans leur véhicule pourront se manifester pour les transporter.
Cela vaut dans l’hypothèse où une large partie des automobilistes se met au covoiturage. Ici aussi, c’est mathématique : au moins il y aura de voitures, au plus les trajets seront rapides. Avouez que ce serait le paradis, notamment aux heures de pointe ! Car si c’est déjà la galère actuellement, sachez que ça ne va pas allez mieux avec le temps : d’ici 2030, au Grand-Duché, il est prévu que la population fasse un bon de 40%, et que le pourcentage de travailleurs frontaliers augmentent de 20%.
A noter qu'en vue de fluidifier le trafic sur l'autoroute qui relie le sud de la Belgique au Luxembourg, les personnes covoiturant (4 minimum par voiture) auront le droit de circuler, dès 2018, sur la voie d'arrêt d'urgence, qui leur sera exclusivement destinée durant les heures de pointe : c'est donc tout bonus pour celles et ceux qui optent pour ce système.
Vous partez du Luxembourg pour vous rendre dans le sud de la France ? Un long trajet tel que celui-là, c’est quand même nettement plus chouette de le passer à plusieurs, d’autant que ceux qui optent pour ce mode de transport sont généralement sociables et ouverts à la discussion !
En covoiturant, vous allez rencontrer de multiples profils : c’est donc l’occasion de rencontrer des individus dont vous n’auriez à priori jamais croisé la route. Qui sait, vous allez peut-être nouer de nouvelles amitiés, mais aussi constituer un stock d’histoires qui viendront animer vos repas en famille ou entre amis.
En cherchant sur le net, vous verrez qu’il existe même certains sites spécialisés qui mettent en relations des passagers et conducteurs ayant des centres d’intérêts identiques. C’est donc l’idéal si vous souhaitez rencontrer des personnes avec qui vous partagez des passions similaires.
Même pour les trajets courts, vous verrez que faire la route avec vos collègues est sympa, d’autant que vous les découvrirez ainsi dans un autre contexte que celui du boulot. Vous aurez la possibilité de les connaître sous un autre jour, et pourquoi pas de créer des liens forts avec certains.
Lorsqu’on ne possède pas de véhicule, il est parfois compliqué de se déplacer vers certains endroits, car inaccessibles en transport en commun. Reste donc le covoiturage, qui représente la seule solution.
Qui plus est, très souvent, le conducteur va accepter d’effectuer un détour (dans la limite du raisonnable évidemment), afin de vous conduire au plus près de votre destination finale.
En période de grève, il est compliqué d’organiser ses déplacements ! La solution est pourtant simple : le covoiturage. Grâce à lui, vous arriverez à destination sans pépins !
Lors de problèmes sur le rail, que ce soit au départ de la France ou de la Belgique en direction du Luxembourg, vous verrez d’ailleurs que les travailleurs frontaliers font généralement preuve d’entraide, ceux ayant une voiture mettant des places à disposition pour ceux n’ayant aucun moyen de se déplacer.
Un vendredi soir, après une semaine de boulot intense, vous devez prendre la direction du nord de la Belgique pour le mariage de votre cousine ? Plutôt que de risquer un accident dû à la fatigue ou de vous endormir au volant, trouver un covoiturage en tant que passager va vous permettre de vous reposer et de ne pas devoir faire attention à la route. Mieux, vous pourrez même faire une petite sieste… De quoi arriver en pleine forme à destination !
En tant que conducteur, lorsqu’on transporte des gens, il est prouvé que l’on fait généralement plus attention à sa conduite. Bonne nouvelle, les risques d’avoir un accident sont donc moindres.
Néanmoins, si en cours de route, vous sentez la fatigue vous gagner, vous pouvez envisager de passer le volant à l’un de vos accompagnants afin qu’il vous relaye. Dans ce cas-là, mieux vaut, en amont, prévenir votre assureur que vous pratiquez le covoiturage, et voir avec lui si vous êtes tout de même couvert si votre covoitureur provoque un accident.