Le premier numéro du journal vum Lëtzebuerger Vollek est publié le 1er juillet 1946. Comme au moment de sa fondation, il se définit aujourd’hui comme un journal marxiste travaillant aux côtés du Parti communiste luxembourgeois pour les intérêts des travailleurs et des créatifs, pour l’abolition des rapports d’exploitation capitalistes et la construction du socialisme.
Les débuts de la presse communiste remontent à l’hebdomadaire « Der Kampf », paru du 18 novembre 1920 au 28 janvier 1922. À partir du 1er juillet 1930, la KPL publie l’hebdomadaire « Arbeiterstimme » en succession irrégulière, qui est rebaptisé « Volksstimme » à partir de juin 1935. Après l’invasion des armées de l’Allemagne hitlérienne le 10 mai 1940 à Luxembourg, le « Volksstimme » fut interdit par les occupants.
Le Parti communiste, également interdit par les nazis, a publié 15 numéros du journal illégal « Die Wahrheit » à partir de février 1941 et jusqu’au grand raid communiste du 5 août 1942, dans lequel les structures du KPL ont été en grande partie brisées, produites sur un appareil de reproduction.
Après la libération, l’hebdomadaire communiste est à nouveau publié sous le nom de « Volksstimme » (première édition d’après-guerre le 28 septembre 1944), avant d’être rebaptisé « Zeitung vum Lëtzebuerger Vollek » et de paraître désormais comme quotidien.
En raison de grandes difficultés financières - entre-temps, la guerre froide et une agitation excessive contre les communistes s’étaient installées - à partir d’avril 1953, le quotidien est devenu un hebdomadaire. À partir du 1er janvier 1954, le « Zeitung vum Lërtzebuerger Vollek » est à nouveau publié en tant que quotidien.
Lorsque l’imprimerie communiste COPE a perdu de nombreux travaux d’imprimerie du jour au lendemain en 1990, après l’annexion de la RDA par le Bundesrepubik Deutschland, le numéro du lundi a été supprimé pour des raisons financières. Depuis, le journal vum Lëtzebuerger Vollek est publié sur 12 pages du mardi au samedi.
