


La chape existante est-elle assez solide pour supporter le nouveau revêtement de sol ?
Durant la pose d'un nouveau sol, la qualité et l'adéquation de la chape existante doivent être évaluées de façon appropriée, afin de s'assurer qu'elles peuvent être préservées pour la poursuite de l'exploitation.
Commencez donc par vérifier si la chape ne se détache pas, ne se fissure pas ou ne se courbe pas, compte tenu de son effet potentiel sur le nouveau sol. Bien que des injections de résine puissent favoriser la réparation des fissures mineures, une intervention additionnelle peut être requise pour les joints ou les fissures où une stabilisation n'est pas possible.
Si la chape semble faible, il est recommandé de faire un test au marteau-piqueur, afin d'évaluer si elle est assez solide pour le nouveau revêtement. Cela est particulièrement important dans les cas où l'on estime que le volume de trafic du nouveau sol va s'accroître.
Il est essentiel de ne pas uniquement se fier aux performances satisfaisantes passées du sol, mais d'effectuer une évaluation approfondie pour déterminer son adéquation avec le nouveau sol.
La chape est-elle plate ?
La régularité de la surface ou le niveau d'horizontalité de la chape existante se reflète de façon claire dans la finition finale du sol. Il convient ici de respecter les normes luxembourgeoises. Si votre chape ne répond pas aux exigences en vigueur, il faudra procéder à un nivellement additionnel selon l'épaisseur spécifiée pour le nouveau revêtement de sol.
Les contaminants et les matières dangereuses
Si le bâtiment que vous rénovez a déjà servi de laboratoire ou à des fins industrielles, il est possible que des résidus de contaminants chimiques et de matériaux nocifs se trouvent dans la chape et les sols.
Il convient dans ce cas de vous assurer que la chape ou le support de sol est évalué pour la présence de contaminants. Si c'est le cas, prenez les mesures requises pour les éliminer avant le début des travaux.
Dans le cas des bâtiments non industriels, les contaminants susceptibles d'être présents sont des huiles ou des matériaux comme les anti-poussières ou les produits d'étanchéité qui ont été précédemment appliqués sur des surfaces d'usure en béton. Ces matériaux peuvent nuire à l'adhérence avec les adhésifs superposés et le nouveau revêtement de sol, et doivent être retirés ou isolés du nouveau revêtement de sol.
Les autres matériaux qui requièrent une attention spécifique sont les résidus de revêtements de sol en oxychlorure de magnésium (le chlorure peut être à l'origine de la corrosion des armatures en acier dans les bases en béton), l'amiante et les contaminants biologiques ou chimiques qui proviennent de laboratoires ou de processus industriels.