


Le jour J approche, vous ressentez probablement une petite boule de stress… Rien ne sert pourtant de paniquer ! Prenez une grande inspiration et lisez ce qui suit pour décrocher votre précieux sésame en toute sérénité.
Dédramatisez et dites-vous que vous ne jouez pas votre vie lors de votre examen pratique. Si vous êtes fortement angoissé, vous pouvez tenter de vous calmer, dans les jours et heures précédents, grâce à :
En revanche, les calmants sont à proscrire. Il est d’ailleurs interdit d’en prendre lorsqu’on est au volant, car ils peuvent altérer vos capacités.
La veille du grand jour, il n’est absolument pas question de faire la fête jusqu’aux aurores. Au contraire, rejoignez votre lit relativement tôt, de manière à dormir au minimum 8 heures et être au top de votre forme.
Avant de vous coucher, proscrivez les écrans, cela facilitera votre endormissement : pour une fois, privilégiez un bon bouquin, et pourquoi pas une tisane, cela ne peut pas vous faire de tort.
Le cassoulet et la tartiflette font partie de vos plats préférés ? Evitez tout de même avant le moment fatidique, la digestion d’un repas copieux peut provoquer un état de somnolence, altérer votre concentration et diminuer vos réflexes.
Par contre, ne vous présentez pas non plus le ventre vide. Vous avez l’habitude de ne pas prendre de petit-déjeuner ? Forcez-vous ce jour-là, si votre examen est tôt le matin.
En plus de vous fournir de l’énergie, vous éviterez un moment qui peut parfois mettre mal à l’aise : les gargouillements.
Vous ne participez pas à un défilé de mode, et vous ne serez pas noté sur votre tenue. Inutile, donc, de porter une paire de talons aiguilles, les dernières tongues tendances, ou votre manteau en fourrure si on est en plein hiver.
Un maître mot doit primer : le confort ! Il sera ainsi beaucoup plus facile et agréable pour vous de conduire avec des mocassins, des baskets ou des ballerines. Idem pour les vêtements, choisissez une tenue dans laquelle vous vous sentez à l’aise.
Même s’il est glissé dans votre sac ou dans l’une de vos poches, le fait d’entendre une sonnerie peut vous déconcentrer. Mieux vaut donc l’éteindre complètement ou en tout cas couper le son.
Aussi, évitez de placer votre téléphone sous les yeux de l’examinateur, cela pourrait être une faute éliminatoire.
Même si vous pensez toutes les maîtriser, passez-les en revue avant le jour du permis : mieux vaut consolider vos connaissances plutôt que de vous retrouver face à un panneau que vous ne connaissez pas ! Car avouez-le, prendre une route interdite aux voitures avec l’inspecteur à ses côtés, ça ne le fait vraiment pas.
Pour revoir votre code dans la bonne humeur, et ce même si vous n’êtes que moyennement amateurs de jeux, organisez un quizz entre amis, une sorte de « Questions pour un champion » du code de la route. Le must : préparez quelques bonnes choses à grignoter (misez sur la finger food, c’est tendance ! ) en même temps : de quoi étudier dans la bonne humeur et l’estomac bien rempli !
Vous êtes en panique, vous n’êtes d’ailleurs pas certain de réussir votre permis ? Pour éviter de vous faire chambrer si vous le rater, mais aussi pour éviter tous les commentaires et conseils qui se veulent bienveillants (mais qui ne le sont pas et qui vous énervent plus qu’autre chose), gardez pour vous la date à laquelle vous le passez.
Si personne n’est au courant, la pression extérieure que vous ressentirez sera moindre. Qui plus est, lorsque vous leur annoncerez que l’avez réussi, ce sera une belle surprise pour eux !
Le jour ou la veille de l’examen pratique, prenez une ou deux heure de conduite avec un moniteur : il pourra vous donner quelques dernières recommandations, et peut-être vous filer des tuyaux concernant les éventuels parcours sur lesquels votre inspecteur pourrait vous demander de circuler.
Profitez de ce moment pour poser toutes vos questions (on a bien dit toutes, même celles qui vous semblent complètement bêtes). Demandez-lui aussi la manière dont se déroule l’examen.
Par contre, inutile de prendre 10 heures de cours à quelques jours de votre permis : ce n’est pas en aussi peu de temps que vous pourrez faire des progrès et devenir un as du volant. Mieux vaut donc gérer avant de fixer un rendez-vous pour le passer.
A commencer par le point d’où vous prendrez le départ, c’est-à-dire le centre d’examen. Imaginons qu’un panneau stop se situe à sa sortie : ce serait dommage de le griller et d’échouer à cause de votre méconnaissance des lieux.
Lors des heures de conduite suivies auprès d’une auto-école, votre moniteur vous fera probablement circuler dans les environs, car lui est au courant des circuits qui sont généralement empruntés. Attention, néanmoins, à ne pas créer des automatismes : cela peut jouer en votre défaveur lors de l’examen.
Lorsqu’on passe un examen à école, on étudie en amont. Ici, c’est pareil : pour être prêt, il faut un maximum de pratique, histoire d’être à l’aise derrière le volant lors de l’examen.
Dans les 15 jours qui précèdent la date fatidique, mettez-vous y à fond ! Comme pour préparer un examen scolaire, ne vous y prenez pas en dernière minute : ce n’est pas en conduisant une fois toutes les 3 semaines que vous serez apte à prendre votre indépendance sur les routes.
La veille, regardez la météo, cela vous donnera des indications sur la manière dont vous devrez conduire. Si de la pluie est annoncée, ou du brouillard, vous saurez ainsi par avance quel comportement adopter, et ne serez pas surpris en découvrant le temps le matin même.
S’il neige ou que du verglas est attendu, inutile de paniquer : les épreuves sont généralement annulées dans ces cas-là.
Avant que votre examen ne débute, on vous réclamera votre carte d’identité : la veille, pensez à vérifier qu’elle se trouve bien dans votre portefeuille, ce serait trop bête de devoir le postposer à cause d’un oubli.
Si vous sentez que le stress va vous envahir, prenez les devants : pour ne pas farfouiller des heures dans vos affaires (ça vaut surtout pour les filles qui ont souvent de grands sacs à main), mettez-la à portée de main, dans l’une de vos poches !
Attendre son tour, cela peut prendre pas mal de temps. Au cours de ce moment, ne laissez pas le stress ni les pensées négatives vous envahir : à quelques minutes de monter dans la voiture, ce n’est pas le moment de perdre vos moyens.
Au cours de votre attente, vous risquez sans doute de croiser des candidats au permis. Parmi eux, il se peut que certains soient déçus. Tâchez de faire abstraction de leur présence et ne commencez pas à vous dire que le même sort vous attend.
… Mais sans être prétentieux, car jusqu’à preuve du contraire, vous n’êtes pas en position de force, c’est vous qui tentez de décrocher le permis, pas l’inspecteur avec lequel vous vous trouvez.
Ne faites donc pas trop le malin et écoutez tout ce qu’il a à vous dire, quitte à acquiescer même si vous ne partagez pas son opinion.
Etant donné que c’est lui qui vous délivrera votre permis, mieux vaut éviter de le contredire et de protester à chacun de ses commentaires. Ainsi, ne commencez pas à vous justifier si, par exemple, il vous fait remarquer que vous auriez dû laisser passer un piéton alors que vous, vous estimiez qu’il était encore loin du passage lui étant destiné. Ecoutez-le et dites-vous qu’au pire, d’ici une heure, ce moment sera derrière vous.
On vous le rappelle, l’inspecteur est un ancien moniteur, ce n’est pas un monstre : son objectif n’est pas de vous gâcher la vie et de vous tendre piège sur piège en vue de vous faire rater votre permis.
Par ailleurs, lorsque vous le croiser, mettez toutes les chances de votre côtés : saluez-le et, surtout, malgré le stress, soyez souriant (n’exagérez pas non plus au point de vous en décrocher la mâchoire, mais ce sera plus agréable pour lui que de voir quelqu’un qui tire la tête).
Lorsque vous vous installez dans la voiture avec laquelle vous allez passer votre examen pratique, ne démarrez pas en trombe, pensez d’abord à effectuer quelques vérifications d’usage.
Réglez tout d’abord votre siège, vous devez être bien installé et à bonne distance des pédales.
Vérifiez également que votre vue est bien dégagée, et que vos rétroviseurs sont parfaitement réglés.
Avant de partir, n’oubliez pas d’attacher votre ceinture de sécurité. Vérifiez également que vos passagers sont bien attachés : votre examinateur verra ainsi que vous veillez à la sécurité de l’ensemble des personnes que vous transportez.
Vous devez impérativement tout anticiper : votre conduite doit être avisée et prudente car le danger peut venir de partout.
Pour mettre toute les chances de votre côté, allez dormir tôt la nuit avant, afin que vos reflexes soient au top.
Soyez aussi vigilants aux propos de l’inspecteur. S’il vous dit de prendre la prochaine à gauche, faites attention car la première qui se présente à vous peut être à sens interdit.
Une fois sur le chemin du retour, vers le centre d’examen, ne vous relâchez pas en vous disant que c’est dans la poche : vous devez rester concentré jusqu’à l’arrêt du véhicule.
Vous voyez un panneau indiquant 50 ? Ne roulez pas à du 35, ni à du 60 : misez plutôt sur du 49, votre inspecteur ne pourra rien vous dire !
Roulez trop lentement ou trop rapidement est en effet pénalisant : votre permis vous passera sous le nez si vous ne vous déplacez pas à la vitesse adéquate.
Ne modifiez pas votre manière de conduire lors de ce grand jour : si vous avez appris à effectuer une manœuvre d’une certaine façon, ce n’est pas le moment d’innover et de tenter une technique différente !
Vous l’aurez constatez, la route n’est pas seulement occupées par d’autres voitures, des piétons peuvent surgir à n’importe quel moment (en ville évidemment, pas si vous circulez sur autoroute).
Gardez une règle en tête : vous en voyez un, vous freinez ! Ils ont toujours la priorité, même s’ils traversent en dehors des passages qui leur sont destinés. Idem si vous voyez quelqu’un patienter sur un trottoir : ralentissez, même s’il est possible qu’il n’envisage pas de traverser.
Mieux vaut adopter ce comportement car si vous refusez de céder le passage, ou tout simplement si vous ne voyez pas la personne venir, c’est une faute éliminatoire.
Vous souriez en lisant ceci ? Pourtant, avec le stress, le jour du permis, vous verrez que ce n’est peut-être pas si évident !
Pour vous y retrouver, vous pouvez pousser le vice comme certains, et écrire de minuscules « G » et « D » sur vos mains.